Vertiges lorsque je me baisse et me relève : que faire pour éviter ces sensations désagréables ?

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Par Juliette Fontaine

Vertiges lorsque je me baisse et me relève : que faire pour éviter ces sensations désagréables ?

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Ressentez-vous des malaises ou des vertiges lorsque vous changez de position ? Si oui, cela peut être déstabilisant et parfois inquiétant, même si les vertiges lors des changements de position sont rarement graves. Ces sensations de perte d’équilibre, souvent accompagnées d’étourdissements, peuvent avoir plusieurs causes. Découvrons dans cet article ce qu’il faut savoir sur les vertiges et ce que vous devez faire pour éviter ces sensations désagréables. 

Qu’est-ce que le vertige ?

Les vertiges sont des problèmes de santé caractérisés par la manifestation visible d’un trouble de l’équilibre qui donne l’illusion que notre environnement est en mouvement autour de nous ou que nous sommes en mouvement alors que nous sommes statiques. Ainsi, vous pouvez ressentir en cas de vertige soit : 

  • un mouvement circulaire comme si vous étiez dans un manège ;
  • un mouvement vertical ressemblant au mouvement ressenti quand vous êtes dans un ascenseur ;
  • un mouvement de chute dans un trou ou un mouvement de balancement. Certains épisodes de vertiges ou de malaises vagaux peuvent se ressentir par l’association de deux ou de plusieurs de ces sensations. 

Les différents types de vertiges : causes et symptômes

Il existe plusieurs types de vertiges qui se distinguent les uns des autres par les causes sous-jacentes ou par les parties du corps impliquées. En effet, en fonction du facteur responsable du vertige, on distingue le vertige : 

  • positionnel paroxystique bénin (VPPB) ;
  • lié à la maladie de Ménière ;
  • vestibulaire aigu (ou névrite vestibulaire) ;
  • central ;
  • psychogène ;
  • d’origine cardiovasculaire ;
  • cervical.

Le vertige positionnel paroxystique bénin (VPPB)

Ce type de vertige est dû au déplacement anormal de cristaux (otolithes) dans l’oreille interne ou vestibule qui est responsable de l’équilibre. Ainsi, un trouble affectant ce système se manifeste par des vertiges brefs et intenses déclenchés par un changement de position de la tête (se coucher, se lever, tourner la tête). Le VPPB est le plus fréquent des vertiges, souvent sans conséquence grave.

Le vertige lié à la maladie de Ménière

Ce malaise ou cet étourdissement est causé par l’accumulation de liquide (endolymphe) dans l’oreille interne. Ce qui peut entraîner les symptômes suivants : 

  • vertiges prolongés :
  • perte d’audition fluctuante ; 
  • acouphènes et sensation de pression dans l’oreille.

Le vertige lié à la maladie de Ménière est caractérisé par des épisodes récurrents pouvant durer plusieurs heures. Sa prise en charge ou traitement consiste à adopter un régime pauvre en sel et à prendre des médicaments pour réduire l’accumulation de liquide. Dans les cas les plus graves, la chirurgie s’avère indispensable pour rétablir le bien-être du patient.

Quels sont les symptômes généralement associés à un vertige ?

Vertige vestibulaire aigu (ou névrite vestibulaire)

Ce vertige est causé par l’inflammation du nerf vestibulaire, souvent due à une infection virale. Caractérisé par des symptômes qui peuvent durer plusieurs jours, le vertige vestibulaire présente les signes suivants : 

  • vertige soudain et sévère ; 
  • nausées, vomissements ; 
  • difficulté à marcher, mais sans atteinte auditive.

Pour traiter ce type de vertige, le repos s’avère la première solution, auquel il faut associer des médicaments pour soulager les symptômes. Une rééducation vestibulaire est aussi à envisager. 

Le vertige psychogène

Le vertige psychogène, quant à lui, est caractérisé par une sensation d’instabilité ou d’ébriété, souvent sans véritable mouvement rotatoire. Il est souvent associé à des attaques de panique ou à une hyperventilation. Ainsi, les principales causes du vertige psychogène sont le stress, l’anxiété ou les troubles psychiatriques. Sa prise en charge nécessite une thérapie psychologique et une gestion du stress. Cela peut éviter de devenir schizophrénique du jour au lendemain.

Le vertige central

Le vertige central, quant à lui, est causé par un dysfonctionnement du cerveau, souvent dû à des troubles neurologiques (AVC, tumeur cérébrale, sclérose en plaques). Il se manifeste donc par une vision double, des maux de tête ou une faiblesse musculaire.

Souvent plus complexe à diagnostiquer et à traiter, la prise en charge de ce type de vertige dépend de la cause sous-jacente (traitement de l’AVC, chirurgie pour une tumeur, etc.).

Le vertige d’origine cardiovasculaire

La chute de la pression artérielle, les troubles du rythme cardiaque ou une mauvaise circulation sanguine vers le cerveau sont autant de facteurs qui peuvent déclencher la survenue d’un vertige. Dans ce cas, il s’agit d’un vertige d’origine cardiovasculaire. 

Les symptômes les plus fréquents sont les étourdissements, parfois la perte de connaissance en position debout. Le vertige d’origine vasculaire est généralement lié à des mouvements brusques ou à une hypotension orthostatique.

Le vertige cervical

Ce dernier est lié aux problèmes au niveau de la colonne cervicale (tensions musculaires, arthrose cervicale). Il est caractérisé par une sensation d’instabilité associée à des douleurs au cou, douleurs aggravées par certains mouvements du cou.

Chaque type de vertige nécessite une approche diagnostique et thérapeutique spécifique. Une consultation médicale est indispensable pour en déterminer la cause et proposer un traitement adapté.

Quels sont les symptômes généralement associés à un vertige ?

En cas de vertiges, il est important de repérer les symptômes pouvant orienter vers une cause précise :

  • nausées et vomissements : fréquents dans les troubles de l’oreille interne ;
  • perte d’équilibre ou chutes fréquentes ;
  • maux de tête ou troubles visuels ;
  • sensation de « vide » ou de tête légère.

Si ces symptômes persistent ou s’aggravent, une consultation chez un médecin est indispensable.

Que faire pour éviter les vertiges ?

Plusieurs réflexes peuvent vous aider à éviter les vertiges. Au nombre de ces réflexes on peut noter : 

Adoptez des mouvements lents

Pour réduire les risques de vertiges positionnels, levez-vous ou baissez-vous lentement. Évitez les mouvements brusques qui sollicitent excessivement l’oreille interne.

Hydratez-vous correctement

Une déshydratation peut diminuer la pression artérielle et provoquer des étourdissements. Buvez suffisamment d’eau tout au long de la journée, surtout après une activité physique.

Surveillez votre tension artérielle

Une pression artérielle instable peut être une cause fréquente de vertiges. Prenez régulièrement votre tension et consultez un médecin si elle est anormalement basse ou élevée.

Évitez les déclencheurs

Réduisez votre consommation d’alcool, de caféine et de sel, surtout si vous êtes sujet à la maladie de Ménière. Ces substances peuvent aggraver les troubles vestibulaires.

Renforcez votre système vestibulaire

Des exercices spécifiques, comme ceux prescrits pour le vertige positionnel, peuvent améliorer votre équilibre. Ces mouvements visent à repositionner les cristaux dans l’oreille interne.

Traitements disponibles

Traitements disponibles

En fonction de la cause, différents traitements peuvent être envisagés :

  • médicaments : des antihistaminiques ou des anti-vertigineux peuvent être prescrits pour soulager les sensations de vertige ;
  • thérapie vestibulaire : une rééducation spécifique pour améliorer les fonctions de l’oreille interne ;
  • intervention chirurgicale : rarement nécessaire, mais parfois envisagée pour des troubles graves comme la maladie de Ménière.

Quand consulter un médecin ?

Si vos vertiges s’accompagnent de symptômes inhabituels, comme une perte de conscience, une vision floue ou des troubles de la parole, consultez immédiatement un professionnel. Il est essentiel d’écarter des causes graves liées au cerveau ou au système cardiovasculaire.

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