Traitement du syndrome des jambes sans repos : Ce qu'il faut faire après un diagnostic récent

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Par Juliette Fontaine

Traitement du syndrome des jambes sans repos : ce qu’il faut faire après un diagnostic récent

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Le syndrome des jambes sans repos (SJSR) est une maladie des nerfs. Elle se caractérise par un besoin incontrôlable de bouger les jambes. Cette envie est souvent accompagnée de sensations désagréables. Les symptômes du SJSR perturbe la qualité du sommeil et ainsi le confort de vie car ils se manifestent principalement pendant les périodes de repos. Si vous venez de recevoir ce diagnostic, plusieurs étapes clés peuvent vous aider à mieux gérer cette condition.

Que comprendre du syndrome des jambes sans repos (SJSR) ?

Pour commencer, il est crucial de comprendre les origines potentielles du SJSR. Ce trouble peut être lié à des facteurs génétiques, à une carence en fer ou à un dysfonctionnement du système dopaminergique. Dans certains cas, il est secondaire à des affections médicales comme l’insuffisance rénale ou la grossesse, ou encore déclenché par certains médicaments. Une évaluation approfondie par un professionnel de santé permet de déterminer si une cause sous-jacente peut être traitée, ce qui influence directement la stratégie thérapeutique.

Modifier son mode de vie : une solution efficace

Dans les formes légères à modérées du SJSR, des modifications du mode de vie peuvent suffire à réduire les symptômes. L’amélioration de l’hygiène du sommeil est souvent une première étape essentielle. Se coucher et se lever à des horaires réguliers tout en créant un environnement propice au repos (une chambre sombre, calme et bien ventilée) peut aider à minimiser les crises nocturnes.

Par ailleurs, il est recommandé d’éviter les substances stimulantes comme la caféine, la nicotine et l’alcool, qui aggravent souvent les signes du SJSR. La pratique régulière d’une activité physique, comme la marche ou le yoga, peut également contribuer à soulager les sensations inconfortables, à condition d’éviter les exercices intensifs en soirée.

De plus, la gestion du stress par des techniques de relaxation, telles que la méditation ou la respiration profonde, peut atténuer les exacerbations des symptômes.

Quels sont les traitements médicamenteux pour soulager le SJSR ?

Quels sont les traitements médicamenteux pour soulager le SJSR ?

Si les changements de mode de vie ne suffisent pas, le médecin peut envisager un traitement médicamenteux. Voici les principales options :

  • supplémentation en fer : si le taux de ferritine est faible, une supplémentation en fer peut être recommandée ;
  • médicaments dopaminergiques : ces médicaments, comme le ropinirole ou la pramipexole, sont souvent prescrits pour réguler les signaux nerveux. Toutefois, une utilisation prolongée peut entraîner une augmentation paradoxale des symptômes, appelée « augmentation » ;
  • anticonvulsivants : ces médicaments, tels que la gabapentine ou la prégabaline, sont particulièrement utiles pour les patients souffrant de douleurs associées au SJSR ;
  • opiacés : dans les cas graves, lorsque d’autres traitements échouent, les opiacés à faible dose peuvent être envisagés sous supervision stricte.

Quelles sont les approches complémentaires aux traitements médicamenteux ?

En complément des traitements médicaux, des approches non médicamenteuses peuvent apporter un soulagement supplémentaire du syndrome des jambes sans repos. Il en est de même pour soulager les douleurs neuropathiques sciatiques. En effet, les massages et les bains chauds sont souvent recommandés pour détendre les muscles et réduire les sensations désagréables.

L’utilisation de bas de contention peut également s’avérer utile pour certaines personnes en favorisant une meilleure circulation sanguine. Par ailleurs, une thérapie cognitivo-comportementale peut aider à gérer les aspects émotionnels et psychologiques de la maladie, notamment si celle-ci impacte gravement la qualité de vie.

Surveiller l’évolution des symptômes

Surveiller l’évolution des symptômes

Enfin, il est essentiel pour votre bien-être de surveiller l’évolution des symptômes sur le long terme. Le SJSR étant une condition chronique, un suivi régulier avec votre médecin permettra d’ajuster le traitement en fonction des résultats et d’anticiper d’éventuels effets secondaires. Tenir un journal des symptômes peut être un outil précieux pour documenter les progrès et aider à affiner les interventions.

 

 

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